9 novembre – Un parc géothermique et des arbres géants

Ce matin nous partons en direction du parc national Wai-O-Tapu, a à peine deux kilomètres de là où nous avons passé la nuit.
Ce parc est en fait une zone géothermique active. Pour y accéder nous devons nous acquitter de quelques dollars et nous coltiner quelques touristes. S’agissant d’une boucle et votre voyageuse préférée n’étant pas née de la dernière pluie elle a l’idée de faire le tour à l’envers. Et cela s’avère payant car peu de touristes ont cette idée et nous sommes ainsi plus tranquilles pour découvrir les merveilles géothermiques que ce parc a à nous offrir.
Nous passons par la palette des artistes, la piscine de Champagne (si si c’est son vrai nom je vous assure), des piscines de boues bouillantes et tant d’autres choses, je vous laisse observer.










Je suis assez subjuguée de voir à quel point la terre est vivante et ne cesse d’évoluer. J’ai beau le savoir, le voir de mes propres yeux ou le ressentir (deux tremblements de terre à mon actif en moins d’un mois) me ramène à la réalité : nous ne sommes que des hôtes sur cette planète et il ne faut pas oublier d’en prendre soin.
Suite à cette chouette découverte et ce moment que je qualifierai d’impressionnant, direction la Redwood forest, une forêt d’arbres majestueux et immenses. Ces arbres ont la particularité de ne grandir qu’aux Etats-Unis et en Nouvelle Zélande, là où le climat est le plus favorable.
Nous commençons par un treewalk, à l’instar de celui que nous avons déjà fait quelques jours plus tôt, nous évoluons sur des structures construites entre différents arbres et prenons de la hauteur. Je ne suis personnellement pas convaincue par cette balade et préfère mille fois celle que nous faisons au sol. Je ressens beaucoup plus la grandeur de cette forêt et sa majestuosité.




Nous reprenons la route pour nous poser dans un camping avec la mer à proximité. Quelques minutes à découvrir les environs, se balader sur la plage et mission crêpes (oui oui j’ai décidé de faire des crêpes pour notre plus grand bonheur à tous les deux) et sans me vanter c’est un franc succès, on s’habitue à l’absence de balance.